La Nouvelle-Calédonie est un territoire apprécié des botanistes, qu’ils soient amateurs ou scientifiques avides d’étudier une flore originale, riche en espèces présentes uniquement dans cet archipel. Partons ensemble à la découverte des plantes rarement vues, rarement récoltées…
La Nouvelle-Calédonie est un territoire apprécié des botanistes, qu’ils soient amateurs ou scientifiques avides d’étudier une flore originale, riche en espèces présentes uniquement dans cet archipel. Partons ensemble à la découverte des plantes rarement vues, rarement récoltées…
(A gauche ) : Creek Le Guen sur le massif du Mont Panié dans le nord-est de la Nouvelle-Calédonie (Photo P. Lowry) ; (à droite) : Rhodomyrtus locellata (Myrtaceae), un petit arbre des montagnes ultramafiques du sud de la Nouvelle-Calédonie (photo P. Lowry).
Sur un territoire qui ne dépasse pas 20 000 km2, ce sont plus de 3370 espèces de plantes vasculaires qui sont connues. L’endémisme est exceptionnellement élevé : 75% pour les espèces, et 12% pour les genres. Cette importante diversité est liée à l’histoire biogéographique de l’archipel : d’origine gondwanienne, la Nouvelle-Calédonie a subi une submersion totale au Paléocène et à l’Oligocène, avant d’émerger à nouveau et de rendre possible des colonisations plus récentes.
L’herbier national du Muséum national d’Histoire naturelle conserve la plus grande collection de plantes récoltées en Nouvelle-Calédonie, depuis le début du 19ème siècle jusqu’à nos jours. Cette collection est encore enrichie grâce aux collaborations menées en partenariat avec l'herbier de Nouméa. Une association de naturalistes passionnés, Endemia, contribue efficacement à l'exploration de ce territoire unique.
Dans ce contexte, une équipe de chercheurs du Muséum a le projet d’étudier les espèces neocalédoniennes endémiques et/ou particulièrement rares, et de rechercher les liens éventuels avec leur distribution dans l’archipel, et d’autres facteurs biotiques ou abiotiques.
Carte de la Nouvelle-Calédonie indiquant les principaux itinéraires suivis par Mr B. Balansa de 1868 à 1872. Gravé chez Erhard (Source : Bibliothèque nationale de France).
L’objectif de cette mission est de rassembler les données présentes sur les étiquettes des spécimens d’herbier peu récoltés en Nouvelle-Calédonie. Pour cela, nous avons sélectionné 5200 spécimens (795 taxons néocalédoniens récoltés moins de 10 fois dans l’herbier de Paris) pour lesquels les données des étiquettes sont à retranscrire, et parfois même à déchiffrer ! L’aide des herbonautes est indispensable pour y parvenir et en connaitre davantage sur ces plantes rares de la Nouvelle-Calédonie. Relèverez- vous ce défi avec nous ?